Compostelle : 20 nuits insolites sur la voie du Puy

Compostelle : 20 nuits insolites sur la voie du Puy

Comme expliqué dans mon retour d’expérience de Compostelle en 7 chiffres-clés, choisir de marcher sur la voie du Puy-en-Velay au mois de juin c’est aussi y être en même temps que beaucoup d’autres pèlerins. Sur la première partie, jusqu’à Conques, j’ai été confrontée à pas mal de difficultés pour trouver des hébergements, sachant que j’avais pris le parti de ne rien réserver pour pouvoir avancer à mon rythme et aux rythme des rencontres du chemin.

Si cela a pu m’angoisser au début, voire générer une colère intérieure (car ce n’était pas pour gérer une organisation que j’étais partie sur le camino), j’ai vite changé de regard et fait de ce désagrément une opportunité. Qu’à cela ne tienne, je vais référencer tous les hébergements insolites que je rencontrerai sur le chemin, montrer qu’il y a d’autres possibilités que le fameux gîte de pèlerin en demi-pension et surtout que l’on peut encore se laisser vivre et porter par le chemin sans avoir prévu toutes ses étapes des mois en amont.

Je vous ai donc référencé dans cet article de nombreux lieux pour passer des nuits insolites sur le chemin de Compostelle (Voie du Puy – GR65). Parmi eux, certains dans lesquels j’ai eu la chance de dormir, d’autres que j’ai croisé par hasard et que j’aurais aimé connaitre à l’avance pour prévoir de m’y arrêter et enfin des expériences improbables qui font partie de la magie du chemin.

Pèlerin en mode Glamping ?

Très certainement que les premiers pèlerins de Compostelle étaient bien loin de cette expérience. Mais pourquoi ne pas lier l’utile à l’agréable ? En ayant prévu un périple de plus d’un mois dès que je trouvais des hébergements un peu différents cela m’attirait.

Dormir dans une serre en verre – Ramousroucle

Pour ma première nuit au départ du Puy-en-Velay j’avais choisi de faire une courte étape de 14km et j’ai trouvé à Ramousroucle l’occasion rêvée de bien commencer l’aventure… dormir dans une serre en verre ! En plus du gîte classique, Sandrine de la ferme Lenti-You propose aussi de dormir dans son jardin avec sa propre tente, dans une tente aménagée par ses soins ou bien dans une serre en verre.

C’est cette dernière option que j’ai choisie et je ne l’ai pas regretté ! Être dehors mais dans un bon lit et avoir une vue dégagée sur le ciel. C’était d’autant plus beau et confortable qu’il y a eu un énorme orage toute la nuit et que j’ai pu observer les éclairs tranquillement blottie sous une couette. Un démarrage du chemin en douceur.

En pleine nature dans une yourte mongole – Lascabanes

Pour l’étape d’après Cahors j’ai choisi de m’arrêter à Lascabanes chez Jean-Sébastien. Dans son jardin plusieurs habitats légers sont proposés pour la nuit et notamment 2 authentiques yourtes mongoles en laine de yack. J’adore le coté cocoonant tout en rondeur des yourtes et y passer la nuit m’a fait beaucoup de bien. J’étais avec deux amis et Jean-Sébastien très heureux d’avoir des « jeunes » chez lui ce soir-là nous a fait la nuit à un prix plus que dérisoire et offert le petit déjeuner. Merci pour ce cadeau !!

Camping permacole au Camp’Hostel – Arzacq/Vignes

Un accueil dans des tentes aménagées en donativo à l’éco-camping Camp’Hostel. C’est toujours agréable pour moi de pouvoir dormir au plus proche de la nature et, n’ayant pas pris de tente pour le chemin, dès que j’ai trouvé des tentes aménagées j’en ai profité. Plusieurs grandes tentes sont installées sur le lieu, en solo ou à partager, avec des matelas et des couvertures. Le lieu étant développé dans l’esprit de la permaculture on reste au plus près de la nature avec une douche extérieure, des toilettes sèches et un repas avec les légumes du potager !

J’ai aussi vu sur le guide du Miam Miam Dodo des lieux avec des tipis, des roulottes, des tsabones (cabanes de berger en bois) ou autres hébergements insolites mais je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité de tout tester. Ce sera pour une autre fois 😉

La serre en verre et la yourte mongole, toutes deux aménagées avec des lits confortables

L’expérience de l’accueil chrétien

N’ayant pas eu particulièrement d’éducation religieuse je me suis dit que marcher sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle serait l’occasion pour moi d’expérimenter ces ambiances auxquelles je ne suis pas habituée.

Certains monastères, presbytères ou abbayes accueillent les pèlerins sur le chemin et proposent de participer aux prières et cérémonies quotidiennes. Certains donativos sont également référencés en tant qu’accueil chrétien où pour la soirée vous partagez le quotidien d’une famille.

Être accueillie chez les sœurs au couvent de Malet – Saint-Côme-d’Olt

Le couvent est très beau et la chapelle épurée. Il est possible de participer à tous les offices (Laudes à 7h40, Vêpres à 18h30 et Complies à 20h30) et j’ai eu l’occasion d’être touchée par de très beaux chants de pèlerins allemands qui y ont participé ce soir-là.

Les dortoirs et le repas sont très sobres, ce qui me semble logique dans cet environnement. Seul faste, un énorme escalier en bois qui dessert le bâtiment des pèlerins, ambiance Harry Potter 😉. Le petit plus : de l’eau fraiche des volcans en libre-service pour se faire des bains de pieds régénérants après une grosse journée de marche et le beau jardin rempli de rosiers.

Le Couvent du Malet à Saint-Côme-d’Olt

Le presbytère et la superbe cathédrale de Lectoure

En traversant le Gers j’ai ressenti l’envie d’être seule, en silence, dans ma bulle. Quoi de mieux alors que d’aller dormir au presbytère ? Toujours une ambiance spartiate même si ici la salle à manger traduit le faste de l’église et les hospitaliers étaient très généreux dans leur accueil. Le presbytère est en donativo, on donne ce que l’on veut/peut pour l’accueil, et surtout on ne peut pas réserver plus de 48h à l’avance, ce qui est parfait pour avoir de la place.

Je remercie Jacques pour m’avoir ouvert la cathédrale de Lectoure à 7h le lendemain. Quelle sensation incroyable d’y être seule au petit matin avec les chants qui résonnent, les immenses vitraux qui s’élèvent et cette ambiance indescriptible qui me fait pleurer dès que j’y entre. Peut-être est-ce parce que cette cathédrale a été érigée sur un ancien temple dédié à la déesse Cybèle, grande déesse de l’Antiquité, mère des dieux et de la nature sauvage ? Un très beau souvenir en quittant la cité blanche.

Le presbytère et la cathédrale de Lectoure

Se faire ouvrir une salle paroissiale – Saint-Chély-d’Aubrac

Dans un autre registre, dans le charmant village de Saint-Chély-d’Aubrac, je n’ai, comme plusieurs fois sur le début de mon chemin, pas pu trouver d’hébergement car tout était complet. Le stress qui monte mais comme tout s’arrange toujours, Hélène avec qui je marchais ce jour-là, a réussi à avoir le contact de la responsable de la salle paroissiale.

Afin de ne pas dormir dehors cette dame nous a gentiment ouvert la salle paroissiale pour la nuit. C’était très sommaire, 2 tapis de yoga et quelques couvertures disponibles mais cela nous a permis de passer la nuit à l’abri. J’étais bien heureuse alors d’avoir mon mini matelas et mon duvet !

Saint-Chély-d’Aubrac, pas la nuit la plus confortable, mais au moins on est au sec!

Dormir dans une chapelle – Le Soulié Golinhac

Au donativo du Soulié j’ai pu dormir dans la chapelle Sainte-Fleur, qui m’a accueillie pour la soirée avec un matelas posé par terre. L’ambiance était tranquille et c’était un peu comme si j’étais dans une chambre normale, bien encadrée par le Pape, Jésus et la Sainte-Vierge.

En revanche on peut aussi dormir dans de vraies chapelles publiques sur le chemin (en ayant bien sûr son matelas et duvet). La majorité sont fermées la nuit mais certains pèlerins que j’ai croisés m’ont dit avoir dormi dans la chapelle de Rochegude, magnifique vue perchée avant Monistrol d’Allier, ou encore dans la chapelle de Bastide après la Chaze-de-Peyre et certainement dans d’autres qui restent ouvertes la nuit.

Enfin la Chapelle des Ursulines à Aire-sur-Adour à l’air d’être une sacrée expérience !! Cette ancienne grande chapelle a été réaménagée en gîte, on dort dans l’ancienne sacristie et le dîner se prend tous ensemble devant l’autel. Incroyable. J’aurais beaucoup aimé y aller mais l’hébergement n’y est proposé qu’en demi-pension et je n’avais à ce moment pas la possibilité de dépenser autant. Pour une prochaine fois !

La chapelle Sainte-Fleur du donativo Le Soulié, la chapelle de Bastide et la chapelle de Rochegude

Les refuges : des abris qui nous reconnectent à l’essentiel

Il n’y a pas beaucoup de refuges sur la voie du Puy mais malgré leur nombre limité ces refuges ont le mérite d’exister. Certains ont des lits, d’autres des couvertures, d’autres rien du tout et il vaut mieux alors marcher avec un petit matelas et un bon duvet. Bien sûr ces lieux sont ouverts à tous et les premiers arrivés sont les premiers servis mais pour ma part j’y ai toujours trouvé de la place.

Trouver l’abri à la maison de la Béate – La Clauze

Pour ma 3ième nuit sur le chemin je n’ai pas trouvé d’hébergement disponible à Saugues car ce weekend-là un rassemblement de motards faisait qu’ils étaient tous complets. J’ai donc rallongé mon étape et marché jusqu’au hameau de la Clauze où j’avais vu dans le guide Miam Miam Dodo qu’il y avait un refuge ouvert à tous.

La maison de la Béate est une ancienne maison en pierre de 1835 qui a été très bien rénovée par la municipalité en 2012. On y trouve une grande table, quelques chaises et bancs car elle sert aussi de chapelle pour le hameau. Le plus : un poêle à bois avec du bois, une scie et des couvertures à disposition afin de passer une nuit au chaud. Juste en face il y a une fontaine et des toilettes sèches.

Le soir où j’y suis passée nous aurons finalement été 6 à dormir dans ce refuge, chacun avec son matelas et son duvet, pour la majorité des campeurs qui ont préféré ne pas monter la tente sous la pluie. Nous avons partagé toutes nos provisions sur la grande table, écouté Antoine à l’harmonica et discuté à la bougie la nuit tombée, une bien belle soirée.

La maison de la Béate, premier refuge du chemin au hameau de La Clauze. Le poêle à bois nous a bien servi!

Dans le même style, mais sans poêle à bois, il y a le refuge Saint-Roch sur la route de Saint-Alban, 4km après le Sauvage.

Le Moulin d’Utziate, abri aménagé au Pays-Basque

Ce refuge m’a été indiqué par une pèlerine en chemin et il n’était pas décrit dans mon guide. C’est un ancien moulin qui a été récemment rénové et aménagé en refuge pour pèlerin par les Amis du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est situé entre Ostabat et Saint-Jean-Pied-de-Port.

A l’intérieur il y a 4 lits superposés, une table, des chaises et un point d’eau. Il reste ouvert tout le temps, la porte coince un peu, il faut forcer. Je n’avais pas choisi de m’y arrêter donc je suis simplement passée devant et finalement j’en suis contente car ce refuge est le long de la départementale où les voitures roulent bien vite. Ce n’est donc pas l’endroit le plus calme où se poser.

Moulin refuge Utziate Compostelle

Le moulin d’Utziate, un refuge pour les pèlerins équipé de 4 lits superposés

Hors des sentiers battus, la Palombière, cabane de chasseur – Lelin-Lapujolle

Je suis tombée par hasard sur la Palombière, une dizaine de kilomètres avant Aire-sur-Adour, en longeant un bois. Je pense environ 2km après Lelin-Lapujolle, sur le coté gauche de la route, en entrant un peu dans la forêt (c’est indiqué). Le genre d’endroit où tu te demandes si tu vas y aller toute seule mais qui en fait est super avec des toilettes sèches à disposition, des petits cookies, de l’eau et des messages de bienvenue. Je m’y suis simplement pausée pour avoir un peu de fraicheur sous les arbres et j’ai découvert cette cabane dans laquelle il y a un lit double, un matelas à l’entrée, une petite douche avec un seau et un espace pour cuisiner. Merci à qui s’occupe de ce lieu !

La Palombière et son intérieur aménagé, dans la forêt au bord de la route, 2km après Lelin-Lapujolle

« Fenêtre sur le paysage » : des œuvres d’art-refuges qui touchent notre âme

En 2016, l’association artistique Derrière Le Hublot a imaginé un parcours d’œuvres d’art en pleine nature le long de la Via Podensis (GR65), nommé Fenêtre sur le paysage. En particulier, 7 œuvres d’art-refuges ont été créées, offrant un abri poétique aux randonneurs ou une nuit totalement insolite aux pèlerins de Compostelle.

La découverte de ces incroyables refuges a été l’un des beaux cadeaux de mon chemin, que l’on nommera synchronicité, hasard, rendez-vous… J’ai eu la chance d’être en contact avec le constructeur de l’œuvre Pecten Maximus quelques jours avant de passer à Limogne-en-Querçy et donc de m’organiser pour pouvoir y rester la nuit. Je n’ai découvert que plus tard que ce refuge n’était pas le seul sur le chemin et j’en avais alors malheureusement déjà passé un grand nombre.

Pecten Maximus : quand l’art, le sacré et la nature se mêlent pour une nuit inoubliable

Ce magnifique refuge a été réalisé à l’automne 2022 et inauguré au printemps 2023. Il était donc tout récent lorsque j’y suis passée. Conçu par Sara de Gouy et réalisé par Gaspard Lautrey ce refuge, à la forme d’une coque de bateau renversée, est recouvert de près de 8000 coquilles Saint-Jacques, symbole ultime du pèlerin de Compostelle. Sa dalle est en béton marin, faite de 7000 coquilles concassées. Il est situé au bord du chemin, sous les arbres, 2km avant Limogne-en-Quercy. Ouvert à tous, il n’y a pas de clef.

Entre art et architecture symbiotique ce refuge m’a immédiatement séduite. J’ai eu la chance d’y passer une nuit toute seule ayant l’impression d’être dans un lieu sacré, au croisement d’une cathédrale onirique et de l’intérieur d’une baleine. Une expérience exceptionnelle qui a comblé mon cœur de beauté.

Le refuge en coquilles Saint-Jacques Pecten Maximus à Limogne-en-Querçy

L’Arbre Collégial – cabane perchée à visée spirituelle dans le parc de la Romieu

Cette œuvre offre une magnifique vue sur la très sainte Collégiale de la Romieu. Conçue comme un arbre-cabane au milieu du parc, elle abrite 4 petits espaces individuels en bois où chacun peut y refermer ses volets pour la nuit. J’y suis passée un midi et n’ai donc pas eu l’occasion d’y dormir mais simplement d’en profiter pour une belle pause déjeuner. Comme pour les autres refuges, un matelas, un duvet et une lampe torche sont nécessaires.

Le refuge Arbre Collégial à la Romieu, 4 cabines en bois individuelles

Super-Cayrou, la Chambre d’Or et les autres : un parcours qui ouvre le cœur

Et puis il y a toutes les autres œuvres de ce parcours, que je n’ai pas eu l’occasion de voir sur mon chemin, que j’ai découvertes après sur internet. Super-Cayrou la première réalisation de 2020, hommage en pierre sèche au triangle noir des Causses, située à Gréalou. La Chambre d’Or, petit édifice granitique vibrant et guérisseur, qui s’est installé à Golinhac. La Citerne-Lit, située juste à côté du Fournil du Terly, qui elle est payante et se réserve pour la nuit.

Vous les retrouverez tous sur le site de Derrière Le Hublot si vous souhaitez vous inspirer et prévoir votre itinéraire en fonction. Je trouve cette démarche magnifique et tellement pertinente sur le chemin de Compostelle. Ou comment la beauté, la nature, la création et la spiritualité peuvent se mêler pour offrir un cocon extérieur et une magnifique ouverture intérieure au pèlerin qui souhaitera s’y déposer.

Des nuits gratuites et inoubliables sur le chemin de Compostelle

Donc OUI clairement c’est possible de dormir gratuitement sur le chemin de Compostelle ! A tous ceux qui déplorent que le camino devienne un espace touristique, en plus de tous les refuges décrits dans les deux précédents chapitres, qui sont gratuits et ouverts à tous il y a encore d’autres possibilités de marcher son camino en toute simplicité, en se connectant à l’essentiel.

Se faire inviter chez l’habitant, dans le partage et la bienveillance

Au-delà des pèlerins, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes merveilleuses sur le chemin. Des personnes qui ouvrent leur cœur et leur foyer pour accueillir gratuitement des pèlerins. Des personnes qui n’ont aucun intérêt commercial et pour qui l’échange, le partage et l’humanité sont une priorité. Lors de mon chemin j’ai osé demander s’il y avait des gens qui pouvaient m’héberger. J’ai alors reçu de merveilleuse synchronicités, le genre de rencontre qui te convainc que le hasard n’existe pas, que nos chemins étaient faits pour se croiser. Alors ici je ne peux que les remercier pour leur accueil et ces magnifiques moments partagés.

Invitée à Cahors chez Marie-Myrtille puis à la Ferme Esterlus chez Alain et Julie (Charre), des rencontres incroyables!!

Bivouac et belle étoile : dormir au plus près de la nature

En partant au mois de juin j’avais espéré dormir à la belle étoile dans la nature, c’est pour cela que je suis partie avec un petit matelas et un duvet léger. Mais juin 2023 aura été frais et pluvieux et je n’ai donc malheureusement pas passé de nuit sous la voie lactée pendant mon camino.

Toutefois j’ai réussi à dormir en bivouac en partageant la tente d’une personne avec qui je marchais. Une pause nature dans la forêt, loin du casse-tête des hébergements de l’Aubrac, où on a bien rigolé ! D’ailleurs en Aubrac ce n’est pas très facile de trouver des endroits pour bivouaquer car tous les champs sont clôturés de barbelés. Plus simple sur d’autres parties du chemin où il y a moins d’élevages d’animaux.

Espace de bivouac tranquille dans la forêt trouvé vers Lasbros

Cazelles, Fours à pain et Chapelles, toujours un abri sur le Chemin de Compostelle

Enfin sur le chemin de Compostelle, si besoin, vous trouverez toujours un endroit insolite où passer la nuit. J’ai notamment croisé des fours à pain où des réchauds, des livres et des bougies avaient été laissés à l’attention des pèlerins de passage (à la Chaze-de Peyre et Rieutort d’Aubrac).

Certaines chapelles citées plus haut restent ouvertes la nuit. Et dans le Lot vous trouverez sur le bord du chemin de nombreuses cazelles, ces anciens abris en pierre pour les bergers, dans lesquels parfois une tente peut être installée ou simplement poser un matelas au sol.

Four à pain de Rieutort d’Aubrac et Cazelle de Lascabanes

J’espère que cet article saura vous inspirer pour la préparation d’une future marche sur le chemin de Compostelle et que vous pourrez y puiser des idées pour mener votre pèlerinage de la façon qui vous correspond le mieux.

N’hésitez pas à partager en commentaire si cela vous a été utile et si vous connaissez d’autres lieux pour passer une nuit insolite sur le chemin de Compostelle !

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22 réflexions sur « Compostelle : 20 nuits insolites sur la voie du Puy »

  1. Trop cool de lire ton article. Comme je l’ai déjà dit lors d’un poste précédent, je le cache à ma femme pour qu’elle ne me pousse pas à aller faire ce chemin de Compostelle ;-). Sans doute le ferai un jour…

    1. Hahah et bien si un jour elle réussi tu auras de beaux endroits à aller voir sur ton chemin et pourquoi pas y passer une nuit 😉

  2. Cela fait un petit moment que je réfléchi de faire le chemin de Compostelle… et ton article donne vraiment envie ! Quelle belle idée de combiner cette expérience hors norme avec des nuits dans des endroits insolites ! J’adore 🙂

  3. Wahooo magnifique!!! Ça me donne envie de reprendre le chemin…
    Moi qui adooore les lieux insolites, j aime bcp la coque de bateau renversé et le four à pain! Lol

    1. Oh oui le refuge en coque de bateau était incroyable! Pour les fours à pains il faudra moi aussi que j’y retourne car je les ai découvert en chemin et n’ai pas pu m’organiser pour y passer une nuit, et qui sait peut être que quelqu’un viendra me réveiller avec une fournée du petit dèj 😉

  4. De magnifiques endroits, j’adore tous ces lieux insolites, ça me donne presque envie de faire le chemin de Compostel 😀

    1. Haha chacun le fait pour des raisons différentes mais c’est un chemin incroyable sur de nombreuses dimensions, alors pourquoi pas y aller pour rencontrer ces lieux insolites 😉

  5. Quels lieux à la fois magnifiques et inspirants !!! Petit coup de cœur pour le camping permacole (je ne savais même pas que ça existait, mais quel concept, j’adore !!!) et la serre en verre ! Et ENORME coup de cœur pour le Pecten Maximus !!! Ce lieu a juste l’air magique ! Merci, en ce jour de rentrée, j’ai juste envie de repartir 😉

    1. Oh oui le camping permacole était très sympa et d’ailleurs le propriétaire du lieu est aussi un concepteur de tentes et d’équipements légers de bivouac donc il en connait un rayon! Et le Pecten Maximus, je pense ma plus belle rencontre de lieu sur le chemin ❤️

  6. Ohlala ! J’ai voyagé avec toi ! Mille mercis 🙏 Mon chéri a très envie de faire le camino, moi qui n’aime pas le camping, ton article m’a fait voir le voyage sous une autre perspective, encore merci.

  7. Super ton article, ca donne envie de partir sur tes traces. J’en rêve surtout pour faire des rencontres inoubliables et ce reconnecter avec soi.

    1. Oh oui niveau rencontres tu vas être servie!! Pour ma part plein de rencontres et de partages incroyables et d’autant plus en marchant seule 🙂

  8. Génial. Tout ceci me donne envie de chausser mes chaussures et en effet il y a des lieux que je ne connaissais pas. Merci de ces découverte car je suis moi même randonneuse

  9. Cela fait longtemps que je pense à faire le pèlerinage. Merci pour toutes ces superbes photos et idées 😉

    1. Avec grand plaisir Sébastien! Le jour où tu auras envie de partir sur le chemin de Compostelle tu trouveras plein de conseils et de retours d’expérience sur ce blog 🙂

  10. Quel plaisir de lire tes article ! Gros coup de coeur pour la voute en verre (j’aurais aimé des photos 😉 ) et l’abri coquillage ! Tu n’as jamais eu peur de rester seule dans ces endroits que j’imagine isolés ?

    1. Merci Marlène! Pour la serre en verre effectivement j’ai pris une photo avant de dormir mais pas pendant l’orage 😉
      Parmi tous ces endroits il y en a qui sont avec du monde (couvent, serre, camp’hostel, yourte…) mais aussi effectivement des endroits où l’on peut être seule. Personnellement j’ai dosé ma peur en allant par exemple d’abord faire du bivouac avec une personne que je connais avant de me lancer seule à la découverte d’un nouveau refuge. J’ai pu avoir des petits moments de stress mais ma confiance en l’expérience les a dépassé 😉

  11. Merci pour toute cette mine d’informations :).je pars le 15 mai et m’interrogeais sur la nécessité d’un matelas…..qu’avais tu acheté comme type de matelas? Un grand MERCI

    1. Coucou Blandine, le matelas n’est pas nécessaire si tu ne souhaites dormir que dans des gîtes. En revanche si tu souhaites faire du bivouac ou dormir dans des refuges alors il te faudra un matelas. Pour ma part j’avais pris un matelas mousse pliable de trekking. Ce n’est pas le super confort et à chaque nuit dessus j’ai bien senti le sol mais bon ça m’allait puisque j’alternais avec des lits. Si je devais dormir tous les jours dessus alors je prendrais sûrement un mini matelas gonflable en plus comme ceux de thermarest par exemple. En espérant que cela puisse t’aider. Bon chemin!!

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