Première expérience sur Compostelle : mon aventure en 7 repères-clés
Avant de se lancer dans une nouvelle aventure on a toujours mille et une questions, incertitudes, peurs qui remontent, et pour moi cela n’a pas loupé quand je me suis décidée à partir marcher seule 30 jours sur le Chemin de Compostelle.
Heureusement je suis partie rapidement (2 semaines après ma décision) et je n’ai pas non plus eu trop de temps pour laisser mouliner le petit vélo de mon cerveau. Mais quand même un petit aiguillage pour me faire une idée de ce dans quoi je mets les pieds est rassurant, même si cela ne sert qu’à relâcher la pression au départ, chaque chemin étant unique et parfaitement adapté à celui qui le vit.
Voici donc ma marche initiatique sur Compostelle en pratique avec 7 chiffres-clés, pour poser quelques balises et vous donner une idée de ce à quoi peut ressembler ce genre d’aventure.
* 700 KILOMÈTRES *
Alors oui déjà ça. 700 kilomètres, parlons-en. Est-ce que je m’attends à marcher autant en partant ? Pas du tout ! Je me suis dit déjà la moitié de la partie française (voie du Puy) ce sera pas mal. Et puis on va commencer tranquille, 15km le premier jour, bien assez.
Commencer petit
On peut entendre tous les avis différents sur le nombre de kilomètres à faire en une journée. Pour ma part j’ai rencontré le premier soir des personnes qui voulaient faire bien attention à leur corps et étaient plutôt partisanes du « 15km les 5 premiers jours ». Une autre personne m’a dit « 15km le premier jour, mais en 3h tu les as fait, tu peux faire plus ! ». Et d’autres personnes qui n’avaient que 4 jours pour marcher et se sont lancé des défis de 40km direct (et bien sûr se sont cramé).
Donc ma foi, c’est vrai que 15km le premier jour c’était peu mais ça m’a permis de partir tranquille du Puy à midi, de parler avec les vaches, les arbres, les chevaux, tout ce que je croisais sur le chemin et surtout de ne me mettre aucune pression le premier jour. Je suis quand même partie pour plus d’un mois dans un objectif de régénération, ce n’est pas pour me mettre la rate au court-bouillon.
J’ai fait 2 jours comme ça et ensuite j’ai augmenté la cadence en fonction des hébergements que je trouvais. Je dois dire que 25km au 4ième jour, pour moi, c’était un peu beaucoup. Donc j’ai varié, 15km quand j’ai besoin de me reposer, 25 quand je suis en forme, pendant environ 3 semaines.
Pousser la cadence si on est en forme
Au bout de 3 semaines j’étais lancée et j’ai commencé à faire des journées de 30 kilomètres régulièrement. Ma plus grosse étape aura été de 36km je crois.
Et à la fin j’étais addict, je n’arrivais plus à m’arrêter de marcher, je faisais même des variantes pour rallonger les étapes. Tout ça pour faire plus de 700km au final ! Je n’y crois toujours pas ! Bon maintenant va falloir faire la deuxième moitié sur la partie espagnole… 😉
Arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port après plus de 700km!!
* 33 JOURS *
La durée était plus ou moins cadrée vu que je m’étais lancé le défi de marcher tout le mois de juin. Au début j’avais l’impression que 30 jours c’était hyper long et puis plus la fin approchait plus je me disais, non mais c’est pas déjà fini ! J’ai pas lâché tout ce que j’ai à lâcher, c’est pas possible que ça soit déjà fini ! Bref j’ai rallongé de 3 jours pour pouvoir finir la Voie du Puy en entier et avoir un sentiment d’accomplissement plus important (tout ceci ne parle que de moi, on est d’accord). M’arrêter à la barrière des Pyrénées c’était le bon symbole pour moi.
Marcher le plus longtemps possible
Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous recommander de marcher le plus longtemps possible. Le chemin de Compostelle est vraiment une voie initiatique et plus on y accorde du temps plus la transformation peut s’effectuer en profondeur. Bien sûr je ne peux pas comparer à ce qui se serait passé si j’avais fait tout le chemin jusqu’à Compostelle en une fois vu que je ne l’ai pas fait, mais j’ai senti que pour ma part j’ai vraiment plongé profondément en moi au bout de 3 semaines de marche.
Ce n’est qu’une indication, chacun est différent et chaque chemin est différent. D’ailleurs, ayant fixé comme condition de départ que j’allais marcher 30 jours, je ne sais pas à quel point ce cadre a eu un impact sur le temps qu’ont mis mes processus internes à se mettre en place /se débloquer. En tous cas j’ai vraiment apprécié avoir la latitude de rallonger mon voyage car les choses les plus incroyables me sont arrivées à la fin, entre le 30ième et le 33ième jour 😉.
Prévoir des jours de pause
Il est aussi important de prendre des jours de pause et de les prévoir dans notre itinéraire. On ne sait jamais comment va réagir le corps au départ. J’ai croisé plusieurs personnes qui avaient l’habitude de marcher et qui se sont retrouvées dès les premiers jours à devoir s’arrêter à cause de tendinites. Certaines ont même dû quitter le chemin. C’est dur mais c’est une éventualité. Quoi qu’il en soit, faire un jour de pause tous les 10 jours voire toutes les semaines me semble indispensable pour tenir sur la durée. A la fin je me suis arrachée pour faire des grosses étapes et finir sans prendre trop de jours de plus : mes genoux en ont bien pâti.
* 10KG SUR LE DOS *
Comme expliqué dans les conditions de départ de mon défi régénération, je suis partie un peu à l’arrache en choisissant surtout de faire simple et avec ce que j’avais ou ce que l’on a bien gentiment voulu me prêter.
Le choix du sac
Je suis donc partie avec un sac à dos Quechua de 50 litres qui pesait 2kg à vide. Attention piège, ne surtout pas le remplir en entier ! Si l’on n’a pas de tente un sac à dos de 40 litres est amplement suffisant. Pour ma part j’ai quand même pris un 50 litres car il était mieux renforcé au niveau de la ceinture, et donc du portage, que les sacs plus petits que j’avais. Le fait d’avoir de la marge niveau espace disponible m’a permis d’accueillir les courses de nourriture quand je croisais un gros supermarché ou juste de ne pas me prendre la tête à bien plier toutes mes affaires pour réussir à fermer mon sac tous les matins.
Matériel léger ?
Pour le matériel « technique » comme duvet, matelas… j’ai pris ce qui était disponible à savoir des choses bien lourdes et pas optimales du tout mais qui ne m’ont pas généré de frais supplémentaires. L’avantage maintenant c’est que je sais ce dont j’ai besoin pour ce genre d’aventure et que je vais pouvoir m’acheter un duvet performant et un bon sac à dos sans avoir peur de me tromper sur le modèle vu l’investissement que cela peut représenter.
Gourde ou poche d’eau ?
Pour l’eau j’ai juste acheté une bouteille d’1L d’Evian que j’ai rechargée tout le trajet. J’avais une gourde en verre mais trop lourde à transporter. Sur la voie du Puy, en période hors canicule, j’aurais pu prendre une bouteille plus petite car il y a des points d’eau très régulièrement pour se ravitailler. J’ai aussi remarqué que bien que je boive énormément quand je suis à la maison cela est en fait un peu un réflexe, en marchant je buvais moins donc c’était plutôt une peur qu’autre chose que de transporter un litre d’eau.
Optimisation tout de même
Bien sûr je suis partie avec le « minimum » et la première fois que j’ai mis mon sac rempli sur le dos j’ai enlevé quelques trucs car je le trouvais trop lourd. J’ai même découpé un bout de mon matelas en mousse pour le raccourcir 😉
Et oui, voici le célèbre dicton de Compostelle quant au sac à dos : tu transportes le poids de tes peurs. Bien des personnes partent avec un sac trop encombré et se déchargent au fur et à mesure sur le chemin. Pour ma part la seule chose que je n’aurais quasiment pas utilisée c’est mon rouleau de papier toilette, j’ai toujours trouvé des toilettes quand j’en avais besoin, donc un petit paquet de mouchoirs aurait pu me suffire.
En pratique porter 10kg était ok pour moi, je ne suis pas allée dans l’optimisation du moindre kilo, j’ai galéré les 4-5 premiers jours et au bout d’une semaine mon corps s’était musclé et cela ne m’a pas dérangé de marcher le reste du trajet avec ce poids sur le dos.
Photo avec mon équipement prise par le photographe Olivier Robinet à Navarrenx
* 22 EUROS PAR JOUR *
En moyenne j’ai réussi à tenir un budget d’environ 22 euros par jour, ce qui est vraiment pas mal. Pour cela j’ai optimisé sur les 2 gros postes de dépenses que sont les repas et les hébergements. Bien sûr à chacun son chemin et si vous souhaitez vous faire plaisir avec des restos et des bons hôtels c’est tout à fait possible, il y en a pour tous les goûts et tous les moyens.
En général une nuit en gite coute entre 15 et 20 euros et la demi-pension pareil (en 2023 sur la partie française du chemin de Compostelle). Donc on peut vite arriver à un budget de 50 euros par jour en ajoutant la pause du midi. Clairement pour un mois de marche ce n’était pas du tout dans mes possibilités.
Repas
J’ai donc la majorité du temps évité la demi-pension dans les gites. Déjà je n’ai pas forcément l’habitude de prendre un petit déjeuner et les tartines de confiture ce n’est pas mon kiff. Ensuite les diners sont souvent très copieux, pour le bonheur de la majorité des pèlerins, mais bien trop de nourriture pour mon organisme. Et se régénérer c’est aussi faire attention à ce que l’on mange donc spécialité franchouillarde sur spécialité franchouillarde, même si ça plait au papilles, ce n’est pas forcément la bonne direction.
La majorité des gites ont des espaces cuisine où l’on peut tout à fait se préparer à manger, option que j’ai régulièrement choisie pour limiter les frais et manger plus de vitamines.
Donativo
Certains gites fonctionnent avec le principe du donativo. En général ces gites proposent l’hébergement et la demi-pension inclue pour tout le monde mais chacun paye ce qu’il peut/veut en fonction de ses moyens. Cela ne veut pas dire que si l’on est riche on n’a pas le droit d’y aller, ça ne veut pas dire non plus que si on a peu de moyens on est obligé de mettre le minimum. C’est un tarif en conscience, en fonction de l’expérience et une façon solidaire de soutenir le pèlerinage de chacun.
Nuits gratuites
J’ai eu la chance sur mon chemin de passer plusieurs nuits gratuites, que ce soit dans des refuges au long du chemin, chez des gens qui m’ont accueillie ou encore en partageant une tente avec des amis de bivouac. 7 nuits gratuites au total sur ce chemin, cela aurait pu être plus si j’avais su à l’avance où étaient les refuges ou s’il y avait eu une météo un peu plus clémente pour dormir à la belle étoile.
Cadeaux
J’ai aussi reçu de nombreux cadeaux de verres, de repas ou de nuits offertes. Avoir intégré dans mon défi d’aider une personne chaque jour sur mon chemin m’a aussi permis d’accepter ces cadeaux sans vouloir forcément rendre spécifiquement à la personne qui m’a offert. On donne, on reçoit, l’énergie circule.
* 20 GITES *
Au cours de ce mois de marche sur la voie du Puy j’ai eu l’occasion de passer 20 nuits en gite. 20 lieux tous différents, à l’image des hébergeurs qui nous accueillent.
J’ai favorisé les donativos et les lieux tenus par d’anciens pèlerins pour l’ambiance qui pour moi se rapprochait le plus du pèlerinage de Compostelle. Cela a donné lieu à beaucoup de très belles rencontres et partages avec les hébergeurs et les hospitaliers qui sont bénévoles dans certains gites.
Toutefois j’ai aussi eu des expériences moins sympathiques notamment quand le lieu était plus géré comme un business qu’avec une volonté première de halte sur un pèlerinage.
Il y a de tout et chacun sa chance ou son magnétisme avec les hébergements 😉.
Je vous ai fait un petit Top 5 des lieux que j’ai vraiment trouvé incroyables et qui, pour une raison ou une autre, m’ont beaucoup apporté sur mon chemin.
* 13 HÉBERGEMENTS INSOLITES *
Qui dit 20 gites dit aussi 13 nuits autres ! Et c’est notamment grâce à mes premières galères d’hébergement entre le Puy et Conques, où tout était complet, que j’ai pu expérimenter certaines nuits insolites sur Compostelle, que sinon je n’aurais certainement jamais vécu. Donc merci à ces obstacles qui transforment notre expérience !
J’ai notamment eu l’occasion de dormir dans une serre en verre, dans une yourte mongole, dans un presbytère, un couvent, une salle paroissiale, un refuge en coquilles Saint-Jacques ou encore de partager une tente en bivouac ou de me faire héberger chez des gens habitant pas loin…
Bref des expériences incroyables qui m’ont beaucoup amusée et que je vous détaillerais dans un article dédié ! En tous cas c’est sûr que pour vivre ça il vaut mieux marcher avec un duvet dans son sac, voire un petit matelas.
* 23 VIDÉOS PARTAGÉES *
Avant de partir je n’avais jamais monté une vidéo de ma vie. Puis je me suis dit que j’aimerais bien partager l’ambiance du chemin, la beauté des paysages traversés. Alors pour faire simple j’ai juste téléchargé une application de montage sur smartphone (en l’occurrence YouCut car elle n’applique pas son logo sur la vidéo). Et je me suis lancée !
Au moins tous les 2 jours j’ai partagé des bouts de mon chemin sur Facebook, sur ma page Voyage en Terre d’Harmonie, mais aussi sur un groupe dédié aux pèlerins de Compostelle. J’ai été ravie de cette expérience car elle m’a mise en contact avec de nombreuses personnes qui ont les mêmes valeurs que moi et dont certaines m’ont soutenue tout au long du chemin alors que je ne les connaissais pas.
Cela a donné envie a certaines de se lancer dans cette aventure incroyable du Chemin de Compostelle et j’en suis vraiment heureuse car c’est une expérience tellement transformative et nourrissante que je ne peux que la recommander ! Partager mes aventures en vidéo, une compétence à venir qui aura trouvé sa source lors de mon défi de régénération à Compostelle 😉
Cet article vous a aidé, inspiré, ou vous auriez peut-être aimé en savoir plus sur d’autres aspects du voyage ? N’hésitez pas à m’en faire part en commentaire 😊
12 réflexions sur « Première expérience sur Compostelle : mon aventure en 7 repères-clés »
Bonjour Flore,
Merci pour ce retour plein d’informations pour des personnes qui voudraient se lancer, merci pour tes vidéos et ta bonne humeur
J’ai eu la chance de te rencontrer sur ton chemin, je l’ai parcouru 1 mois et demi avant toi, et ce pour la deuxième fois, tes chiffres clés sont intéressants.
Je les compare aux miens.
J’ai dépensé 28 euros par jour en moyenne en dormant toujours en gîte, mais comme toi en cuisinant dès que possible, ce qui apporte de la convivialité si on cuisine à plusieurs, mais malheureusement cela arrive de moins en moins sur le chemin
J’ai aussi dormi dans 4 donativos et pris 2 demi pensions, hors donativo
Mon sac est un ultra léger de 1kg et 32 litres, peu confortable, déchiré l’an dernier et recousu par une pèlerine et j’avais au total entre 5.5 et 7 kg suivant la nourriture ou les affaires portées
Ma paire de chaussure a fait tout le voyage jusqu’à Santiago, et après 6 jours elles n’étaient plus étanches, j’ai eu 2 grosses ampoules lors d’une étape trop longue et sous la pluie avec des mauvaises chaussettes….
Hervé
Coucou Hervé!
Merci beaucoup pour le partage de tes chiffres-clés, c’est très intéressant d’avoir plusieurs retours différents 🙂
Pour le sac je réfléchis à un nouveau modèle et effectivement avec les ultras légers j’ai peur que ce soit trop fragile donc je pense plutôt opter pour des matériaux classiques et tous terrains.
A très bientôt!
Chère Flore, je suis tombée sur ton article et je l’ai lu…il est tellement rafraîchissent que tu m’enlèves déjà quelques craintes que moi-même je ressens. Je suis sur le départ iminent de faire ce chemin en partant de Lisbonne…je voulais le faire l’année prochaine mais quelque chose en moi me dit de ne pas repousser, mais d’y aller encore cette année…je vais y réfléchir..en tout cas un grand merci du fond du coeur pour ton vécu et tes conseils si précieux. Bonne continuation dans ton chemin de vie… 🙏 Teresa
Bonjour Teresa,
Vraiment heureuse que cet article puisse t’aider à relâcher quelques appréhensions!
Je te souhaite de pouvoir écouter ta petite voix intérieure et d’oser y aller quand c’est le bon moment pour toi car c’est vraiment un très beau cadeau que tu te fais.
Si cela t’intéresse j’ai écrit d’autres article pour expliquer comment je me suis lancée dans cette aventure de partir marcher seule sur le chemin de Compostelle : https://voyageenterredharmonie.com/mon-defi-regeneration-partir-marcher-30-jours-seule-et-aider-30-personnes-sur-le-chemin-de-compostelle/
Et comment cette expérience m’a grandement régénérée : https://voyageenterredharmonie.com/comment-je-me-suis-regeneree-sur-le-chemin-de-compostelle/
Je vais continuer à faire d’autres partages sur mon aventure afin que justement tous ceux qui ont envie de se lancer puissent y trouver quelques clés 🙂
Bravo pour les 700 km parcourus ! Une belle expérience qui a l’air d’être très enrichissante 🙂
Merci beaucoup Lucia! C’est effectivement une aventure très nourrissante sur plein de plans que je te recommande avec joie!!
Salut Flore, encore un article très agréable à lire qui donne vraiment envie de partir sur ce chemin ! Je suis actuellement en train de lire Le Pellerin de Compostelle de Paolo Coehlo, si tu ne l’as jamais lu, je pense que ça devrait te plaire (et éventuellement, te rappeler des souvenirs 😉 )!
Merci Marlène pour ton partage! Et non je n’ai pas encore lu ce livre.. après Compostelle j’ai eu envie de lire plein de choses sur la marche et ce chemin en particulier bien sûr, j’ai une liste longue comme le bras de livres passionnants à découvrir et j’ai hâte d’en être à celui-là!
Bonjour, et félicitations pour ce défi de taille ! J’aime bien lire tout le côté pratique de l’aventure, c’est comme si on y était !
Bonjour Coralie,
Contente que tu aies pu t’imaginer sur le chemin au travers de mon récit et peut-être que cela t’auras donné envie d’en faire un petit bout 🙂
Un récit captivant de ton aventure sur le Chemin de Compostelle ! Merci pour le partage de tes 7 repères-clés, qui donnent un aperçu clair et détaillé de cette expérience. Chaque étape de ton périple est un témoignage inspirant de courage et de découverte. Bravo à toi et merci pour ce récit riche en enseignements et émotions. 🚶♀️🌄
Très heureuse que ce partage t’aie plu Nadjib! Effectivement j’ai essayé ici de mettre un peu de concret sur toutes les projections que l’on peut avoir par rapport à la marche sur le chemin de Compostelle. En espérant que cela puisse aider ou inspirer 😉