Artivisme écologique en Tasmanie : l’art au service de la Mère Forêt

Artivisme écologique en Tasmanie : l’art au service de la Mère Forêt

L’artivisme, tu en as déjà entendu parler ? Dans cet article je te raconte comment mon voyage initiatique en Tasmanie m’a amenée à vivre une expérience incroyable combinant passion, écologie, création et émotions au sein de la forêt primaire de Tarkine, l’une des plus anciennes forêts au monde.

L’artivisme c’est quoi ?

L’artivisme est un mot créé qui est la contraction d’art et d’activisme. Une forme d’art engagé pour éveiller les consciences sur des problèmes de société. Le message militant passe au travers de la performance artistique. Il touche le spectateur pour l’amener à agir dans son quotidien.

Toutes les problématiques sociétales peuvent en faire l’objet. Mais dans cet article je parle essentiellement d’artivisme écologique. Je t’en dis plus sur Art for Takayna, une initiative pour sensibiliser à la destruction de la forêt primaire tasmanienne.

Artivisme Tasmanie Tarkine

Artivisme : dans quoi je me suis encore embarquée ?

Si tu penses que j’avais planifié ça avant d’arriver en Tasmanie ou même que je connaissais l’artivisme… point du tout !!! Et c’est toute la beauté du voyage initiatique : sortir de sa zone de confort, expérimenter et se laisser guider par la vie.

Alors comment j’ai bien pu me retrouver au fin fond de la Tasmanie, en pleine forêt primaire pendant 4 jours, entourée d’artistes et de militants écologistes ?

Artivisme Art for Takayna Bob Brown Foundation

« Tu aimes le kayak ? »

Quand je suis arrivée en Tasmanie, j’ai été hébergée par une connaissance professionnelle de mon compagnon. Ancien instructeur de rafting, ce monsieur me parle des beautés de l’Ouest tasmanien et notamment de la Franklin River. 3 jours après mon arrivée il me dit avec un air mystérieux : « Tu aimes le kayak ? ». Ben oui j’aime le kayak, je ne suis pas forcément douée mais why not ? Il me dit qu’il a rencontré une femme ce matin qui lui a parlé d’un rassemblement écologique en kayak. C’est ce lundi sur la Derwent River et je pourrais y participer pour rencontrer des gens et explorer les environs.

Soit. Je lui dis ok et il se met en tête de me trouver un kayak. Le lundi arrive, il m’embarque avec mon kayak et me laisse sur une rive un peu au Nord d’Hobart. Le rassemblement est devant le Elizabeth Pier et on convient de se retrouver quelques heures plus tard sur une plage plus au Sud. Vamos !

Engagement écologique : la Bob Brown Foundation

Je commence à prendre confiance dans mon embarcation, je pagaie dans les vagues, dépasse les gros ferrys de tourisme… Et je me retrouve au point de rendez-vous. En fait c’est une manifestation de la Bob Brown Foundation, sur le bateau de Greenpeace qui est à quai à Hobart en ce moment. Une manifestation contre les fermes de saumons qui polluent énormément en Tasmanie. J’assiste quelques temps à la fin du discours de Bob Brown et continue mon chemin vers la plage. 

Fait anodin ? Je me demande quand même pourquoi dans les premiers jours de mon arrivée en Tasmanie je me suis retrouvée là. Alors je me renseigne sur Bob Brown, qui s’avère être un militant écologiste hyper connu là-bas. Je découvre son histoire pour la Tasmanie, notamment sur la protection de la Franklin River. Je cherche ce que fait la fondation… et je suis leur page sur Facebook.

L’appel de la forêt

Une semaine après, je vois passer un post demandant des volontaires pour Art for Takayna. Cela parle de création artistique en camping dans la forêt primaire de Tarkine. Jamais entendu parler de la Tarkine. Mais ni une ni deux, je candidate en ayant vraiment l’envie d’aller rencontrer cette forêt.

Au début il n’y a plus de places disponibles. Mais finalement on m’appelle et tout s’arrange. J’embarque dans l’aventure et me retrouve tous frais payés dans la Tarkine pendant 4 jours !! La fondation nous loue même un super pick-up pour faire le trajet de 5h ! Merci à ce cadeau de la vie !!

Art For Takayna 2024

Concrètement, Art for Takayna c’est quoi ?

Oui parce que, comme souvent, je dis oui aux expériences qui m’appellent sans forcément savoir exactement ce qu’il y a derrière…

Une résidence artistique dans une forêt millénaire menacée

J’ai donc participé en tant que bénévole à la 10ième édition d’Art for Takayna, une résidence artistique de 4 jours dans la forêt primaire de Tarkine en Tasmanie, organisée par la Bob Brown Foundation.

Pourquoi parler de la Tarkine ?

La Tarkine est une forêt primaire régulièrement menacée par les activités forestières et minières de la région qui, entre autre, y abattent des arbres millénaires. Pour empêcher la destruction de ce patrimoine naturel, les militants de la Bob Brown Foundation mènent des actions écologistes comme des blocages d’équipements ou vivent en haut des arbres menacés pendant des dizaines de jours. Des actions qui, si elles sont louables, ne sont pas faites pour la majorité des gens.

La Bob Brown Foundation organise donc une fois par an une résidence artistique en plein cœur de la forêt pluviale de Tarkine pour inviter des artistes de tout le pays à se nourrir des beautés de cette forêt et se laisser inspirer par son énergie. Cela permet ensuite de créer des œuvres qui lui rendent hommage et de pouvoir faire une exposition grand public en plein centre d’Hobart, capitale de la Tasmanie. Une exposition d’un mois pour faire circuler ce message de protection plus largement et espérer limiter les dégâts déjà largement déployés.

Une expérience engagée et engageante

Ce n’est donc pas uniquement une expérience personnelle mais bien une volonté d’envoyer des ambassadeurs pour qu’ils puissent ensuite faire rayonner les messages de la Mère Forêt. Des artistes dévoués à la puissance et la beauté de la Terre qui s’engagent à mettre leur art à son service et qui vivent également une expérience profondément chamboulante.

Car on n’entre pas si facilement dans ces espaces. Les conditions peuvent être déstabilisantes, entre pluie permanente, pas de commodités pendant 4 jours, dormir en tente dans un endroit très sauvage, côtoyer ses habitants intéressés comme les sangsues ravies d’avoir à manger… Une vraie sortie de zone de confort où l’atelier semble à des milliers d’années.

Participants Art for Takayna 2024 Bob Brown Foundation

Pourquoi l’artivisme me touche profondément ?

Respect et malaise militant

Profondément dévouée à la Terre, j’ai toujours eu du mal avec l’action militante. J’ai un grand respect pour les personnes qui s’engagent dans cette voie mais jusqu’à présent cela n’a pas été ma place. Cette lutte permanente contre une opposition me désarçonne. Et même si c’est « pour la bonne cause », j’ai toujours du mal avec cette expérience très dualiste et « en guerre » de la vie. Ce n’est pas ce que je souhaite vivre au quotidien.

Comment sensibiliser sans lutter ? La place des hypersensibles dans l’artivisme

Cette expérience de l’artivisme m’ouvre une nouvelle porte, une porte qui laisse une place aux hypersensibles dans le militantisme écologique. Car au travers de l’art c’est une façon engagée de toucher les cœurs plutôt que les esprits. Et n’est-ce pas toute la force des artistes ? Se laisser traverser par la beauté et la puissance du monde pour retransmettre ces émotions et la vision si singulière qu’ils en ont.

Artivisme Tarkine Tasmanie

Quel est ton art ?

Cette question que l’on a posé à chacun dès le premier soir : quel est ton art ? Ici tout le monde est inclus, les artistes comme les écologistes et les bénévoles.

Alors je me pose cette question, quel est mon art ? Quelle est ma façon d’œuvrer et de retransmettre en toute sincérité les beautés que je perçois de ce monde ?

Mon art réside dans ma sensibilité, dans ma vision et ma perception du monde. Aujourd’hui j’ai choisi de l’exprimer au travers des articles que j’écris sur ce blog, demain cela prendra peut-être une autre forme…

En tous cas cette expérience me fait grandir dans l’acceptation de mon côté artiste. On m’a désignée comme « writer » et c’est vrai que je sens l’envie d’écrire un livre. Mais ceci est une autre histoire 😉 En attendant ma contribution à Art for Takayna est cet autre article que j’ai écrit sur les beautés de la Tarkine et les magnifiques photos de ce lieu que je te laisse prendre le temps de découvrir.

Et toi ? Quel est ton art ? Qu’est ce qui te fait vibrer ? Pour quoi t’engages-tu ? Partage-le-moi en commentaire et vas l’explorer grâce au guide « Rallume ton feu sacré! » disponible gratuitement ci-dessous!!

Si vous avez aimé cet article vous êtes libre de le partager :)

51 réflexions sur « Artivisme écologique en Tasmanie : l’art au service de la Mère Forêt »

  1. Ton voyage initiatique au cœur de la Tarkine, mêlant art et écologie, montre à quel point la créativité peut être un puissant outil de sensibilisation. Les initiatives comme Art for Takayna sont essentielles pour protéger des lieux précieux et inspirer des actions concrètes. Ton témoignage authentique et ton engagement personnel rappellent l’importance de sortir de sa zone de confort pour découvrir de nouvelles façons de militer. Bravo pour cette belle contribution !

  2. Ça donne vraiment envie de participer. J’aime beaucoup ton article rempli de sensibilité. Merci pour ton témoignage humble et vrai.

    1. Merci beaucoup Jackie!! et ravie que cela te donne envie de participer à ce genre d’événement 🙂

  3. Merci pour cet article et ce partage d’une expérience aussi forte. C’est un chemin introductif vers ton livre 😄

  4. Je suis comme toi, je trouve difficile la posture des militants qui doivent agir de façon duelle. L’art est une réponse parfaite. Merci pour ce voyage : tu ne me donnes pas envie d’aller faire un petit séjour sous la tente parmi les sangsue, mais par contre pour les photos c’est super.

  5. C’est trés intéressant, je ne connaissais pas du tout l’artivisme ! C’est sympa de nous emmener avec toi dans une aventure comme celle-là et de nous faire partager le combat pour sauver nos forêts, richesses de notre planète. Merci

    1. Merci pour cet article inspirant sur l’artivisme écologique en Tasmanie ! Je trouve ça tellement courageux de militer ainsi pour toucher les cœurs et éveiller les consciences sur des sujets importants. La partie sur l’hypersensibilité m’a particulièrement touchée car tu montres que cette belle sensibilité peut être mise à contribution pour adopter des approches militantes et artistiques différentes. Bravo pour cette initiative.

      1. Avec grand plaisir Jeanne! Et oui j’ai aussi été très heureuse de me rendre compte que ma sensibilité pouvait avoir un impact fort pour des causes qui me tiennent à coeur 💚

  6. Bonjour Flore, merci pour cet article profondément inspirant et émouvant sur ton expérience d’artivisme en Tasmanie. Le concept d’artivisme, mélange subtil d’art et de militantisme, est fascinant et, à travers ton récit, je ressens toute la beauté et l’importance de la forêt primaire de Tarkine. Je suis particulièrement touchée par la manière dont tu as su sortir de ta zone de confort pour t’immerger dans cette expérience unique. Cela me rappelle que je dois laisser plus de place à l’inattendu dans ma vie. Mon art à moi est l' »Ecoute », je l’exerce au travers de mon activité de sophrologue.
    Merci encore pour ce partage authentique et motivant. J’attends avec impatience de lire plus d’articles sur tes aventures et peut-être un jour, ton livre ! 😉

    1. Merci beaucoup Sandrine!! Je suis très heureuse que cet article puisse autant t’inspirer et d’y transmettre ce qui fait vraiment sens pour moi : la beauté de la nature et des propositions insolites de la vie. Puisse l’inattendu t’apporter de belles surprises!
      Et quelle joie de pouvoir exercer ton art au quotidien!! Merci pour ton partage 🤗
      Pour la suite des aventures cela arrive tout bientôt dans les articles de ce blog, pour le livre ça va sûrement me prendre plus de temps 😉
      Très belle journée!!

  7. Très inspirant ! Combien d’artistes étiez-vous durant cette résidence ? Où dormiez-vous ? Qu’avez-vous fait durant les 4 jours ? J’aimerais en savoir plus sur cette belle expérience !

    1. Coucou! Ravie que cet article te donne envie d’en savoir plus! Il y avait 80 artistes et des bénévoles. Répartis dans plusieurs lieux différents de la Tarkine. Sur le campement dont je m’occupais on était 25. On dormait simplement en tente dans la forêt. Les journées on été réparties entre mise en place du camp, marches en forêt pour découvrir les lieux et temps de création artistique ou d’inspiration en immersion. Cela répond à tes premières questions, n’hésites pas si tu en as d’autres je serais ravie d’y répondre et cela nourrira peut être un autre article 😉

      1. Merci ! Ma curiosité est rassasiée, mais ça mériterait un article entier sur les détails de ces 4 jours 🙂

  8. Génial ! Ça me fait penser au courant du land art, que j’apprécie beaucoup. Faire des oeuvres en nature, leur caractère éphémère et respectueux, tout ça aussi peut servir à dénoncer le tort que nous faisons à notre environnement, et qu’il faut le préserver… 🙂

    1. Oh oui certaines des oeuvres d’Art for Takayna ont été réalisées en land art, dans l’éphémère et la présence 💚🤗

  9. Alice de Pleine Renaissance dit :

    Merci Flore pour ce partage, tu nous embarques dans ton aventure à travers ton article ! La sortie de confort en voyage m’a beaucoup parlé ! Je ne connaissais pas l’artivisme, c’est chose faite maintenant 😉
    C’est très beau de voir la transmission de ton art à travers ta sensibilité et l’écriture 💚✨

    1. Merci beaucoup Alice 💚🌈
      Très heureuse que cet article ait pu te toucher et que l’appel de l’aventure s’anime en toi!

  10. Ouah ! Quel magnifique article, et quel magnifique projet ! En tant qu’artiste, puisque je pratique la musique et la chanson, et en tant qu’hypersensible, je suis subjugué par cette belle expérience. Merci de nous la partager !

    1. Merci beaucoup Denis!! Ravie de pouvoir partager toutes ces belles choses et qu’il y ait des personnes a qui je puisse transmettre cette beauté 🤗

  11. Woww, merci infiniment pour votre partage ! 80 artistes réunis en pleine forêt primaire, le rêve ! Votre article me donne envie d’en savoir plus également sur l’organisation des journées, avez-vous un engagement de diffusion au retour ? Avez-vous gardé contact avec les autres participants ? Où puis-je voir les travaux de tous les participants ? Merci beaucoup pour votre article 🙂

    1. Bonjour Sophie, ravie que ce partage t’aie plu! J’y étais en tant que bénévole et non artiste donc je ne saurais pas te répondre sur l’engagement de diffusion. De ce que j’en vois je pense que chacun le fait plutôt avec le coeur. La participation était payante pour les artistes (à prix libre à partir de 40 euros pour les plus petites bourses…) donc déjà tous les fonds servent à l’organisation de l’exposition et aux actions de la fondation. Il y a une exposition annuelle à Hobart en Tasamanie qui a lieu à partir du 6 juin mais je ne sais pas s’il y aura une diffusion online. En tous cas il devrait y avoir des photos sur la page Facebook de la Bob Brown Foundation 🙂

  12. Ton article m’inspire ! Est-ce tu as fait des découvertes culinaires dans ce coin de paradis ?

    1. Coucou Mélanie! Alors je t’avoue que la cuisine ici ce n’est pas ce qui m’a le plus marquée 😉 A Hobart il y a beaucoup de restaurants de toutes les nationalités donc beaucoup de diversité. Ils ont beaucoup de coquilles Saint Jacques que j’adore et de produits de la mer. Et ils sont envahis par les wallabies donc ici c’est une viande que tu peux facilement trouver et j’ai eu l’occasion d’en goûter une fois.
      Pour ce qui est des merveilles végétales, je suis bien plus gâtée dans le Queensland avec tous les fruits tropicaux 🙂

  13. Merci de nous faire partager cette belle expérience !
    Comme toi, je suis sensible à l’environnement, mais je n’ai pas la fibre militante… mais tu nous décris de belles personnes qui agissent dans un bel état d’esprit

    1. Avec grand plaisir Anick! et heureuse aussi de changer un peu de prisme en découvrant d’autres aspects de l’engagement militant.

  14. Wouah quelle belle expérience!!!! Comme tu dis, un vrai cadeau de la vie! Tu nous donnes envie d’en savoir tellement plus sur cette aventure! Cela mériterait plusieurs articles sur plusieurs thèmes et, en tant que « writer », j’aurais bien aimé découvrir quelques extraits de tes notes pour nous faire « sentir » au plus près ton vécu ! A bientôt de te lire!!!

  15. Je suis ravie de découvrir ton site et cet article. Merci et belle continuation

  16. Merci beaucoup pour cet article qui me parle énormément ! Je suis convaincu que l’art est un moyen très puissant de faire bouger les lignes, c’est un peu ce qui m’a poussé à vouloir me lancer dans le dessin et l’aquarelle nature 🙂 Je n’ai jamais été très à l’aise non plus avec le côté très militant alors que je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! Et merci pour les belles découvertes (la fondation Bob Brown, Art for takayna, …), ça fait du bien de voir qu’un peu partout certaines personnes se battent pour défendre le vivant, aussi avec des approches sensibles 🙂

    1. Avec plaisir Florian, c’est sûr que cette expérience t’aurais beaucou plu, il y avait beaucoup d’artistes aquarelistes 🙂

  17. Bonjour Flore,
    Toutes les ONG, écologistes ou autres, plutôt écologistes pour le cas, oeuvre avec des fonds de fondations, certaines pour des combats légitimes, d’autres ou cela reste hypothétique. Le militantisme sous cette forme, n’est pas réellement efficace pour obtenir des résultats, des exemples il en existe à foison. On comprends que cela te tiens à coeur, mais évite d’être dupe, ce sont des accès concurrentiels à la même ressource. A partir du moment ou les intérêts économiques, s’allient au intérêts politiques, les ONG sont balayées d’un revers de main, avec la force de l’état par le biais de son outil de maintien de l’ordre. Les ONG peuvent utiliser les outils de guerillas, guère plus. Faire bouger un problème sociétal, cela nécessite des combats politiques dans les parlements des pays et médiatisés. On peux être sensible à la cause écologique, pour être efficace, il faut une représentation dans un parlement. Si tu veux réellement faire bouger le choses, il te faut un fond de soutien financier à cette cause (ce que fait la Brown fondation) avec un lobby parlementaire et des élus capables de porter le projet. Ce n’est pas une mince affaire, il faut beaucoup d’abnégation pour un résultat loin des espérances. Les indigènes du Brésil, ont un représentant de cette cause, lié à des artistes mondialement connus, le seul ayant freiné l’expansion de la déforestation est le président Lula, la problématiques est identique pour cette forêt. Si tu veux aider ces activistes, il faut leur faire comprendre, que c’est toujours un rapport de force, pour accéder à une ressource concurrentielle, les pétitions ont étés calibrées pour avoir un nombre suffisamment élevé de signatures nécessaires, pour ne pas être prises en compte comme loi ou début de réflexion au parlement, c’est un leurre d’imaginer que cela puisse faire bouger quoi que ce soit avec, si ce n’est de référencer les signataires pour une collecte de fonds. Un arbitre, c’est le rôle du politique. Cela te tiens à coeur, c’est ton périple, en Terre d’Harmonie. Prends soin de toi, on est parfois confronté à la cupidité des hommes sur notre planète Terre.

    1. Merci Philippe pour ton partage. Je pense que Bob Brown est largement au courant de tout cela vu qu’il a été pendant plus de 10 ans au parlement tasmanien. Alors à chacun de choisir son action et de faire la part qui est juste pour lui.

  18. Ton expérience m’a enchantée et fait écho à un article que je viens d’écrire sur l’inspiration que les artistes puisent dans la nature. J’espère que cette rencontre aura changé ton regard sur le militantisme, qui peut prendre de multiples formes. J’aime beaucoup ton attitude d’ouverture face aux propositions et surprises offertes par la vie !

    1. Oh oui la nature est tellement douée pour nous inspirer! Contente que ce partage t’ai parlé 🙂

  19. Merci pour ce témoignage émouvant et inspirant. La manière dont tu as décrit l’artivisme et l’importance de la forêt de Tarkine m’a beaucoup touché. C’est incroyable de voir comment l’art peut servir de moyen puissant pour sensibiliser et protéger notre environnement. Ton expérience montre bien la force de l’engagement collectif et créatif.

    1. Je pense qu’en vivant ce genre d’expérience cela modifie notre rapport à la nature, au collectif et à la création effectivement. Une expérience que je souhaite à chacun.

  20. Merci pour ce partage d’expériences. C’est dingue comment la vie, les situations nous permettent de vivre des moments qui nous amènent à la réflexion et peuvent chambouler notre vision. J’ai beaucoup apprécié ta rédaction, j’ai vraiment eu l’impression d’ y être, en partie. Merci hâte de suivre tes prochaines aventures.

  21. Je ne connaissais pas l’artivisme. Super article, tres interessant. C’est fou ce que tu as vecu! Et cela montre toutes les belles choses qui s’offrent a nous lorsqu’on sort de notre zone de confort.
    ça m’a replongé dans des souvenirs de voyage…
    Au début il n’y avait plus de place pour toi pour ce volontariat et finalement ! une place se libère… Ce n’était pas un hasard. Tu devais vivre cette aventure.
    Et je suis sûr qu’il y a pleins d’autres moments comme ca qui vont t’arriver dans la vie.
    Les choses vont venir à toi, pour que tu vives des aventures transcendantes.

    1. Oui c’est fou et en même temps pendant ces 2 mois que j’ai passé en Tasmanie, il s’est passé plein d’autres choses incroyables comme celle-ci 🙏
      Alors pour moi c’est vraiment la beauté et la magie de la vie ainsi que du voyage initiatique tel que je l’entends 🙂

  22. Merci Flore pour ta réponse. Tu as tout à fait raison, tu ouvres un champ des possibles avec ton ouverture à l’international, à la découverte d’autres lieux, d’autres personnes, d’autres nationalités et d’autres langues. Cela change des discours ambiant Franco-français auto-centrés. Profites de ton séjour, reviens nous vite apporter ton regard bienveillant sur le monde. 🙂

  23. Merci pour cet article sur l’artivisme écologique en Tasmanie !
    C’est fou de voir comment l’art et l’activisme peuvent se combiner pour sensibiliser à la protection de la forêt primaire de Tarkine.
    Votre expérience montre la puissance de l’art pour toucher les cœurs et inciter à l’action, tout en respectant la beauté et la fragilité de notre planète.
    Continuez à partager ces histoires qui nous rappellent l’importance de préserver notre environnement !

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